lundi 30 avril 2012

Notre communiqué aux journaux en réaction à la décision de la MRC : le Collectif scandalisé

Le Collectif est scandalisé de la décision de la MRC Vallée du Richelieu d’accorder une dérogation pour que le promoteur Seigneurie des Iles Inc. puisse construire une voie publique d’accès en zone inondable, afin d’y construire 6 maisons sur une île inondable à 77%.

Cette décision est en totale contradiction avec la volonté populaire, mais surtout avec son propre schéma d’aménagement où les chenaux sont catégorisés « Conservation de type 1 » soit la même catégorie que le Mont St-Hilaire, le Mont Rougemont et les Iles de St-Marc et s’inscrivent dans les orientations de protection des milieux naturels.

Voici le communiqué adressé aux médias.

samedi 28 avril 2012

Communiqué conjoint de l’APES et du CIEL, appel au Ministre pour l’Ile au Foin (Caroline Rodrigue et Tommy Montmpetit)

La décision de la MRC Vallée du Richelieu soulève l’indignation des organismes APES et CIEL de la rive-sud qui demandent aux ministres responsables de l’environnement et des affaires municipales de rappeler à l’ordre la MRC à l’égard de ses orientations et objectifs de protection des milieux naturels.

Voici le communiqué conjoint rédigé par Madame Caroline Rodrigue de l’APES et Monsieur Tommy Montpetit du CIEL.

vendredi 27 avril 2012

Notre ultime appel au ministre responsable de l’environnement et au ministre responsable des Affaires municipales

Suite à l’acceptation par la MRC Vallée du Richelieu de la dérogation demandée par la Ville de Carignan pour le promoteur Seigneurie des Iles Inc. visant à effectuer des travaux de remblai dans les chenaux des îles de Carignan afin d’y faire un accès à l’Ile au Foin, le Collectif lance un ultime appel au ministre Pierre Arcand, responsable de l’environnement.

Nous lui demandons de renverser cette décision et d’intégrer les îles et les chenaux du bassin de Chambly dans les sites naturels de la Trame bleue et verte prévue au PMAD.

Voici la lettre au Ministre Arcand.

lundi 23 avril 2012

Le jour de la Terre, nous y étions!



Nos dynamiques porte-parole

Lettre ouverte aux maires et mairesses de la M.R.C. de la Vallée du Richelieu

Madame la mairesse, Monsieur le maire,

Une étape cruciale pour notre projet d’un parc du bassin de Chambly se jouera bientôt à la Municipalité régionale de comté Vallée du Richelieu (MRCVR).

En effet, un promoteur œuvrant à Carignan sollicite une dérogation pour lui permettre de construire un accès routier en zone inondable, à l’Ile au Foin aussi appelée Prolongement de l’Ile aux Lièvres. Cette petite île, jamais construite et largement inondable, est l’une des pièces maîtresses de notre projet de parc. 

Nous portons à votre attention que cette zone inondable est, en fait, l’un des chenaux de l’archipel de Carignan, chenaux classés « Zone de conservation de type 1 » dans le Schéma d’aménagement régional (SAR) et voisinant une zone de conservation de type 2. Cette désignation confirme à elle-seule, la valeur écologique du site. Le chenal, faisant partie d’un écosystème, est menacé de remblai et de perturbation grave. L’endroit est marqué d’une flèche rouge sur les deux images qui suivent.






Cette dérogation permettrait la construction de 6 ou 7 maisons sur une petite île inondable à 77% les bonnes années, et bien davantage les pires années, comme le montre cette photo du 2 mai 2011.

Son caractère d’Écosystème Forestier Exceptionnel (EFE) est reconnu au Ministère des ressources naturelles et de la faune pour sa forêt ancienne. Y faire circuler de la machinerie lourde et abattre une partie des arbres altérera irrémédiablement tout l’écosystème de cet archipel, un refuge faunique exceptionnel. Y laisser construire des résidences, avec ce que nous savons maintenant, est irresponsable. Les chenaux reçoivent, en succession, le trop-plein d’eau du Richelieu, de la rivière l’Acadie et du ruisseau Massé, ce qui les rend trois fois plus vulnérables que d’autres sites inondables. Le milieu humide du centre de l’Ile Goyer et les îles de l’archipel sont des zones tampons qui atténuent la portée des inondations au bénéfice des riverains en aval. Rappelons que chaque cour arrière, chaque garage, chaque cabanon inondé rejette des matières dangereuses dans notre source d’eau potable commune, le Richelieu.  

Nous vous demandons de ne pas autoriser la dérogation demandée à la MRCVR pour construire un accès routier à l’Ile au Foin, traversant une importante zone inondable et un milieu naturel exceptionnel. Les maires sont conjointement responsables d’adopter le schéma d’aménagement de la MRC et de l’améliorer. Les objectifs du SAR sont d’assurer la sécurité du public, de freiner le déboisement et la perte de milieux naturels ainsi que d’assurer la qualité de l’eau. Permettre de construire des maisons à un endroit aussi vulnérable aux inondations, alors que les changements climatiques annoncent des phénomènes naturels plus extrêmes, ne protège pas la population. Permettre la fragmentation d’habitats et la perturbation au cœur d’un écosystème riche, mais fragile, n’améliorera pas le schéma d’aménagement. Les élus sont les fiduciaires des paysages et de l’environnement au bénéfice de la communauté.

Ne laissez pas la demande d’un seul individu vous détourner de vos justes objectifs, auxquels tous ont souscrit et qui répondent aux orientations du Ministère des affaires municipales. Face à la non-acceptabilité sociale de cette demande, assurez-vous que votre vote sera le reflet de la confiance que vos citoyens ont placée en vous.

samedi 14 avril 2012

Merci de votre appui

Notre pétition électronique sur le site de l'Assemblée nationale du Québec s'est conclue avec 1179 signatures auxquelles s'ajoutent 890 autres signatures «papier» récoltées dans les rues et les magasins de notre communauté, pour un total de 2069 signatures.

Considérant que derrière chaque signataire il y a au moins 10 sympathisants silencieux, on peut présumer qu'il y aurait plus de 20 000 citoyens en faveur de notre proposition!

Dans la matinée de mercredi le 18 avril, notre député Bertrand Saint-Arnaud fera le dépôt officiel à l'Assemblée nationale du Québec juste avant la période des questions. Retransmission en directe sur la chaîne télé de l'Assemblée Nationale.

Merci à toutes et à tous! Grâce à vous, les portes vont continuer à s'ouvrir en haut lieu!

samedi 7 avril 2012

LE COLLECTIF POUR LE PARC DU BASSIN DE CHAMBLY INDIGNÉ PAR L’ADMINISTRATION CARIGNANOISE.


Lors de sa séance publique de mardi 3 avril, le conseil municipal carignanois a été appelé à se prononcer sur la résolution suivante :

« 8.5 Demande de dérogation amendée – Schéma d’aménagement révisé de la M.R.C. de la Vallée-du-Richelieu »...
Il s’agit d’une demande de l’administration de la mairesse Lavigne auprès de la M.R.C. de la Vallée-du-Richelieu en faveur du promoteur Développement Seigneurie des Îles inc., pour lui obtenir une dérogation sur la réglementation en matière de protection environnementale. Cela permettrait un remblayage majeur (« construction d’une voie publique ») en milieu humide et plaine inondable, dans un des chenaux des îles de Carignan, reconnus si précieux pour leur valeur écologique dans l’écosystème du bassin de Chambly.

Le Collectif pour le parc du Bassin de Chambly s’inquiète sérieusement de cette dangereuse initiative des élus carignanois :
« On semble ignorer l’intérêt régional unanime en faveur de la proposition de sauvegarde de tous ces espaces naturels hautement évalués par les instances compétentes les plus reconnues et objectives de notre société. Est-ce que L’administration Lavigne considère que cet appui sans équivoque à la demande du promoteur reflète la volonté des citoyens, et ses engagements électoraux? » de questionner Lorraine Moquin, co-porte-parole du Collectif.

Le Collectif, enfin, se questionne très sérieusement sur la signification que cette administration donne à son appui solennel au projet de parc, voté par résolution unanime le 17 janvier dernier :

« Ce projet rassembleur… excellente initiative pour maximiser l’acquisition des milieux fragiles et sensibles situés aux abords de la rivière Richelieu… dans le respect de son environnement particulier et exceptionnel » écrivait la mairesse Lavigne au Collectif en l’assurant de son soutien « au meilleur de nos possibilités et dans le respect des droits de chacun. »

La communauté régionale et québécoise est unanime, à travers les soutiens des municipalités riveraines, du député Bertrand Saint-Arnaud qui parraine une pétition en ce sens sur le site de l’Assemblée nationale du Québec déjà signée par près de 1100 citoyens (sans oublier les centaines de personnes qui ont paraphé la version papier), du député fédéral Matthew Dubé, de la Société d’histoire de la Seigneurie de Chambly, de la Société d’horticulture du Québec, et des organismes comme Fondation Rivière, Canards Illimités, Fondation David Suzuky, Conservation de la nature du Canada, Green Coalition, à clamer ses droits à la sauvegarde de cet unique écosystème de notre région.

« Ces droits sont clairement inscrits dans la Loi québécoise sur l’environnement, et la réglementation de la MRC., et on demande d’y déroger! Y aurait-il des droits prioritaires à d'autres? Comment doit-on considérer l’engagement de l’administration Lavigne, désormais? » se désole, incrédule, Jean-Marie Balard, co-porte-parole du Collectif.
« Notre réaction n’est absolument pas politique, ni municipale! Elle vise simplement à sauver le projet si fortement menacé par les effets collatéraux si risqués de cette décision. La communauté, qui appuie l’idée du développement durable d’un parc, doit prendre acte de la fragilité du respect que l’on accorderait, en certains lieux, à ses propres droits. »

vendredi 6 avril 2012